2020

Thèse

JOLLY Emilien

Effets de l’Amplification Arctique sur la circulation atmosphérique des moyennes latitudes et les vagues de froid en hiver à partir de modélisation numérique idéalisées.

Directeurs.rices de thèses : D'andréa F. & Riviere G.

Date 2020-09-14
Diplôme PSL / ENS

Fiche

Composition du jury

Emilia Sanchez Gomez (CERFACS, Toulouse) – Rapportrice
Gabriele Messori (Upsalla University, Suède) – Rapporteur
Nili Harnik (Tel Aviv University, Israel) – Examinatrice
Francis Codron (LOCEAN, Paris) – Examinateur
Julien Cattiaux (CNRM, Toulouse) – Examinateur
Fabio D’Andrea (LMD, Paris) – Directeur de thèse
Gwendal Rivière (LMD, Paris) – Directeur de thèse
Sebastien Fromang (LSCE, Gif-sur-Yvette) – Invité

Résumé

L’Amplification Arctique (AA) correspond au réchauffement atmosphérique plus fort dans l’Arctique qu’aux latitudes moyennes, et ses effets sur la circulation atmosphérique sont discutés dans la littérature. Son impact sur les ondes de Rossby et les vagues de froid en hiver aux latitudes moyennes est analysée en utilisant un modèle quasi-géostrophique sec en comparant des simulations longues. L’une correspond à la climatologie hivernale des 30 dernières années, et pour l’autre un schéma d’AA est ajouté. Par divers diagnostiques, une diminution de la vitesse de phase des ondes et une augmentation modérée de la variance basse fréquence sont observés aux latitudes moyennes, en lien avec un affinement du jet. Dans un cadre simplifié, l’impact de la largeur du jet sur les ondes est plus particulièrement étudié. Par endroit, ces changements modifient les vagues de froid et peuvent compenser le réchauffement en terme de nombre de vague de froid. Enfin, la variabilité du schéma de l’AA, et ses conséquences sur ce raisonnement, sont présentés. Les différentes manières de compter l’AA sont perméables aux influences du reste du changement climatique, qui peut avoir des influences contraires.

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