2000

Thèse

BRIAND-BOUCHER Vincent

Vers une meilleure exploitation des observations satellitales pour l'étude de l'effet radiatif des nuages.

Directeurs.rices de thèses : Stubenrauch C.

Date
Diplôme U. Paris VI

Fiche

Composition du jury

Résumé

Des améliorations ont été apportées a deux des principales étapes du traitement des mesures satellitales pour déterminer l’effet radiatif des nuages : l’identification des scènes ciel clair et la conversion des luminances ondes courtes mesurées en flux radiatifs au sommet de l’atmosphère. De nouvelles méthodes d’identification des scènes ciel clair pour les données du radiomètre ont été développées en utilisant les canaux a bandes étroites dans les longueurs d’ondes visibles et infrarouges. L’algorithme d’identification des nuages, développé dans le cadre du projet isccp, a été adapté à la résolution spatiale des données Scarab. Une autre méthode permettant de prendre en compte les caractéristiques temporelles des données, a été élaborée en se basant sur une classification plus précise des pixels selon le geotype. Les flux ondes longues ciel clairs issus de ces traitements peuvent être inférieurs de plus de 10 w. M – 2 a ceux obtenus par une identification selon la méthode erbe qui utilise des canaux a bande large sensibles à la présence de vapeur d’eau. La comparaison des résultats obtenus permet d’évaluer a environ 3 w. M – 2 l’incertitude sur la moyenne zonale des flux ondes longues ciel clair. L’anisotropie du rayonnement ondes courtes varie énormément en fonction de la scène observée ce qui rend cette conversion très difficile et entraine des erreurs importantes sur les flux instantanés. Une méthode intégrant dans un réseau de neurones les propriétés physiques des nuages, permet de simuler le comportement angulaire des luminances ondes courtes. Les biais importants sur les flux déterminés par les modèles directionnels de erbe sont fortement réduits par cette méthode. L’incertitude résiduelle liées à la géométrie d’observation est de l’ordre de 1% pour les scènes totalement couverte sur l’océan. Les résultats obtenus, étendus a d’autres scènes nuageuses, permettront d’effectuer des études plus précises de l’interaction nuages/rayonnement.

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