Vers la liste des actualités du site

Cinq nouveaux doctorant.es


Cette année, l’équipe EMC3 a accueilli 5 nouveaux doctorant.es.

Justine Charrel a commencé sa thèse axée sur l’étude de l’eau atmosphérique en Antarctique dans le cadre du projet AWACA. L’Antarctique, gigantesque désert glacé, a des conditions climatiques extrêmes aussi difficiles à observer qu’à modéliser. Encadrée par Christophe Genthon, Jean-Baptiste Madeleine et Thomas Dubos, cette thèse a pour vocation d’exploiter des observations -in situ et satellites- pour construire des métriques d’évaluation du modèle LMDZ.

Siméon Lang a commencé sa thèse encadrée par Laurent Li et Alain Dupuy (institut BRGM) sur la modélisation régionale du climat et du cycle de l’eau dans le Sud-Ouest de la France. Ses objectifs sont -entre autres- d’implémenter un module avancé d’hydrologie souterraine dans le modèle de l’IPSL (LMDZ+ORCHIDEE) et d’évaluer l’impact que pourraient avoir des solutions basées sur la nature sur le cycle de l’eau. Ses travaux seront utiles aux acteurs régionaux en matière de gestion de l’eau.

Emma Monnier a commencé sa thèse sur l’organisation spatiale des stratocumulus et sur l’analyse des processus de leur évolution spatio-temporelle, encadrée par Florent Brient et Jean-Louis Dufresne. L’enjeu de cette thèse est de comprendre, à partir d’observations satellites, les processus physiques qui contrôlent le cycle de vie de la morphologie des stratocumulus. Ces processus, mal connus à ce jour, sont pourtant essentiels pour prévoir l’évolution des nuages bas avec le changement climatique et anticiper leur réponse (effet refroidissant ou réchauffant).

Malek Segueni s’intéresse dans sa thèse à l’organisation de la convection profonde en lignes de grains, encadré par Camille Risi et Nicolas Rochetin. Les lignes de grains sont des arcs orageux de plusieurs centaines de km générant des précipitations importantes. Mieux comprendre leurs mécanismes de formation, à l’aide d’observations et de simulation, permettra de représenter ces phénomènes dans le modèle de climat LMDZ et d’améliorer ainsi la simulation des précipitations, notamment dans les régions tropicales telles que le Sahel ou l’Amazonie.

Antoine Serres effectue une thèse sur les processus physiques d’organisation spatiale de la couche limite atmosphérique pour comprendre la formation et la rétroaction des nuages bas, encadrée par Florent Brient, Fabio d’Andrea et Benjamin Fildier. Les nuages bas, par leur fort albédo et leur couverture spatiale importante contribuent à un fort refroidissement de la Terre mais leur réponse au changement climatique reste incertaine. La thèse vise à établir un cadre théorique de l’organisation de la convection peu profonde en s’appuyant notamment sur des simulations hautes résolutions (LES) avec le modèle Méso-NH.


Au fil de la page