Benjamin a passé ces trois dernières années au LMD en post-doctorat, se concentrant sur l’organisation de la convection et son lien avec le refroidissement radiatif des zones en ciel clair. Ses recherches ont notamment porté sur les données de la campagne EUREC4A qui a eu lieu à Barbade au début de l’année 2020. Ces travaux ont conduit à de nombreuses publications, la dernière en date examinant l’influence de l’humidité sur le refroidissement radiatif à basse altitude dans les régimes de subsidence : doi.org/10.1029/2023AV000880.

Avec son arrivée au CNRS, Benjamin revient à des thèmes plus proches de ceux qu’il a abordés pendant son doctorat, se concentrant sur les précipitations extrêmes. Il a poursuivi ces thématiques en postdoctorat PSL avec le laboratoire LEGOS de Toulouse, avec lequel il continuera à travailler en collaboration. Il se penchera sur la modélisation des systèmes convectifs de méso-échelle (MCS) et leurs couplages avec les extrêmes de pluie et leur conditions de grande échelle. Ces systèmes complexes d’orages se forment dans des zones où l’air est instable et présentent une organisation à une méso-échelle (> 100 km).